» Les Palestiniens font face à l’impossible exigence d’être « des victimes parfaites »

« Nous devrions changer notre approche et scruter à la loupe les agresseurs, les bourreaux, les colonialistes », déclare Mohammed El-Kurd.

Mohammed El-Kurd, écrivain palestinien de renom, nous parle à l’occasion de la publication de son nouveau livre, Perfect Victims (Victimes parfaites). Ce livre paraît à un moment où la censure et les attaques contre la liberté d’expression des alestiniens se font de plus en plus insistantes en Israël et dans les territoires palestiniens occupés, tout comme aux États-Unis et ailleurs. Perfect Victims se penche sur la résistance palestinienne actuelle contre l’occupation israélienne et les violations des droits humains, mais également sur « l’exigence impossible faite aux Palestiniens » d’être sympathiques aux yeux des observateurs internationaux. Selon lui, cette pression conduit à « prendre soin de soi-même mais surtout sans offenser le regard occidental ». El-Kurd évoque également les attaques des États-Unis contre les mouvements de solidarité avec la Palestine, les appels du président Donald Trump à un nettoyage ethnique de Gaza, les attaques israéliennes en Cisjordanie occupée et l’histoire de la lutte de sa propre famille, pour ne pas être expulsée de leur maison de Jérusalem-Est.

AMY GOODMAN : Ici Democracy Now!, democracynow.org, The War and Peace Report. Je suis Amy Goodman, et je suis avec Juan González.

Nous passons le reste de cette heure avec le célèbre écrivain palestinien Mohammed El-Kurd. Son tout dernier livre sort aujourd’hui, il s’agit de Perfect Victims (Les Victimes Parfaites). La publication de ce livre intervient à un moment où même les livres sur les Palestiniens sont considérés comme une menace pour l’État israélien. Dimanche, la police israélienne a effectué une descente dans deux locaux de l’Educational Bookshop, un magasin très apprécié appartenant à des Palestiniens et qui se trouve dans la partie occupée de Jérusalem-Est. Israël a arrêté les propriétaires de la librairie, Mahmoud et son neveu Ahmad Muna, ils ont été détenus pendant deux nuits avant d’être libérés un peu plus tôt aujourd’hui. Ahmad s’est exprimé après sa libération.

AHMAD MUNA : Nous venons d’être libérés après deux jours de détention. J’ai été libéré. Mahmoud est… nous attendons sa libération. Cette arrestation a été brutale. Les fondements n’en sont pas clairs. Nous avons été libérés aujourd’hui sous conditions. Nous devons rester enfermés à la maison pendant cinq jours, et nous ne sommes pas autorisés à aller dans les magasins pendant 20 jours de plus. L’arrestation a été très brutale, très pénible. Et de toute évidence, il n’y a aucune inculpation jusqu’à présent, donc nous sommes… il n’y a rien qui justifie que nous soyons détenus.

AMY GOODMAN : Des témoins ont déclaré que la police israélienne avait utilisé la fonction traduction de Google pendant la perquisition pour trouver les titres des livres qui étaient en arabe. Il a ajouté, je cite : « Tout ce qu’ils n’aimaient pas, ils l’ont pris. » Selon certaines informations, les livres saisis comprenaient un livre de coloriage pour enfants intitulé From the River to the Sea (Du fleuve à la mer) et le livre Gaza in Crisis (Gaza en crise) de Noam Chomsky, qu’il a coécrit avec l’universitaire israélien Ilan Pappé.

Notre invité, Mohammed El-Kurd, a grandi dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est, là où depuis des années Israël essaie d’expulser des familles palestiniennes afin d’attribuer leurs maisons à des colons juifs.

Mohammed El-Kurd, bienvenue de nouveau à Democracy Now ! Félicitations pour votre nouveau livre.

MOHAMMED EL-KURD : Merci.

AMY GOODMAN : Alors que vous parcourez le pays pour présenter Perfect Victims, vous venez d’apprendre la fermeture de cette librairie et de l’arrestation de ses propriétaires. Qu’en pensez-vous ? Et pourquoi s’en prendre aux livres ?

MOHAMMED EL-KURD : Je pense que c’est – l’attaque contre l’Educational Bookstore (la librairie de l’éducation) à Jérusalem est une nouvelle page du scolasticide auquel se livre le régime israélien [Le scolasticide, souvent utilisé de manière interchangeable avec les termes éducide et épistémicide, fait référence à la destruction massive intentionnelle de l’éducation dans un lieu spécifique. Educide a été utilisé pour décrire la destruction massive survenue lors de la guerre en Irak et du génocide de Gaza, NdT], l’attaque contre la culture, les érudits. Vous savez, nous les avons vus bombarder littéralement toutes les universités de la bande de Gaza. La librairie Educational Bookstore n’est pas la première librairie de Jérusalem à être fermée et à voir ses propriétaires arrêtés.

Il y a donc une criminalisation de la pensée, une criminalisation de la réflexion, en fait. Et nous avons vu que cela s’étendait même au domaine des médias sociaux, où des milliers de personnes qui ont été arrêtées au cours des 15 derniers mois l’ont été pour des messages publiés sur Facebook. Le régime israélien mène donc une véritable guerre des consciences contre la capacité des Palestiniens à exprimer leurs sentiments nationaux. Et nous le voyons aussi ici aux États-Unis avec le président Trump qui dit des choses telles que – les étudiants qui soutiennent la résistance verront leurs visas abrogés. Il y a donc une attaque contre, vous savez, les intellectuels eux-mêmes.

JUAN GONZÁLEZ : Mohammed El-Kurd, vous demandez pourquoi les Palestiniens, lorsqu’ils veulent soutenir la lutte contre l’occupation, doivent d’abord faire une sorte de déclaration par laquelle ils se démarquent des actions de résistance telles que les attaques du 7 octobre 2023. Pourquoi cela pose-t-il problème, alors qu’on n’attend jamais des partisans d’Israël qu’ils critiquent la violence quotidienne de l’occupation ?

MOHAMMED EL-KURD : Parce que c’est du racisme. Parce qu’il y a une norme impossible. On exige des Palestiniens qu’ils soient, faute d’une meilleure expression, des victimes parfaites, qu’ils se montrent avec cette civilité ethnocentrique qui respecte les directives occidentales ; à défaut, leur mort serait méritée, les bombardements aussi. Et lorsque nous rejetons cela, nous disons que la Déclaration des droits humains est inconditionnelle et universelle. Lorsque nous rejetons cela, nous disons que nous croyons en la dignité. Nous ne croyons pas qu’il nous faille nous faire tout petits, ou interpréter un scénario autre pour bénéficier de la liberté et de la dignité. Ce sont là des choses auxquelles nous avons droit.

JUAN GONZÁLEZ : Je voulais vous poser une question sur la formule « Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre ». Cette phrase est devenue un chiffon rouge, et elle l’est toujours, aux États-Unis, où l’on attaque les groupes pro-palestiniens en les accusant d’être antisémites ou anti-israéliens. Pourtant, de nombreux membres du gouvernement israélien, de l’actuel gouvernement israélien, soutiennent l’idée d’un État israélien « du fleuve à la mer », sans que personne ne s’en émeuve.

MOHAMMED EL-KURD : Oui, bien sûr, parce que le problème n’est pas la déclaration en elle-même. La question est de savoir qui la prononce. Les Israéliens pourraient dire « du fleuve à la mer » et plus encore. Ils pourraient faire toutes sortes de déclarations explicitement génocidaires. Et pourtant, quand il s’agit de nous, ce qu’ils font, c’est lire entre les lignes. Ce qu’ils font c’est faire des déductions et chercher un côté insidieux dans nos slogans. Mais il est comique, à mon avis, que nous soyons si souvent interrogés sur nos slogans, sur ce que nous disons sur les médias sociaux ; alors que pendant ce temps, quand nous parlons d’eux, nous parlons de bombes et de frappes aériennes et de gens qui sont brûlés vifs dans leurs tentes sur des lits d’hôpitaux.

AMY GOODMAN : Mohammed, avant de parler de votre titre, Perfect Victims, je voudrais juste vous demander quel est votre parcours, parce que nous vous avons interviewé à plusieurs reprises ici et lorsque vous étiez à Sheikh Jarrah. Pour que les gens comprennent ce qui s’est passé dans ce quartier et les personnes impliquées, qui sont les dirigeants d’Israël aujourd’hui, décrivez l’occupation de Sheikh Jarrah et ce qui s’est passé dans votre propre maison.

MOHAMMED EL-KURD : Oui, je veux dire que l’histoire de notre maison est aussi unique et absurde qu’elle est fréquente. C’est un quartier où des organisations caritatives exonérées d’impôts et enregistrées aux États-Unis, des organisations de colons, des organisations juives américaines, arrivent, revendiquent nos maisons par décret divin, et exploitent un système judiciaire déjà asymétrique, conçu par les colons pour les colons, pour dire : « Vos maisons sont les nôtres, et nous avons le droit de vous en virer. » Et voilà comment, comme beaucoup, beaucoup de Palestiniens, j’ai grandi avec, littéralement, un colon américain dans ma maison. Et c’est…

AMY GOODMAN : Attendez une seconde. Vous avez 26 ans aujourd’hui. Quand votre maison a-t-elle été… avez-vous été forcé de la partager avec quelqu’un qui n’était pas de votre famille ?

MOHAMMED EL-KURD : C’était vers 2009. En 2009, je suis rentré de l’école et la moitié de notre maison n’était plus la nôtre. Il y avait un colon, un colon de Long Island. Et, vous savez, juste en face, dans la même rue, nos voisins, la famille Ghawi et la famille Hannoun, avaient perdu la totalité de leur maison à cause des organisations de colons. Et au fil des ans, ces organisations de colons ont reçu de plus en plus de financement. Et comme vous l’avez dit, leurs complices, les gens qui y travaillent et ceux qui dirigent ces organisations se retrouvent de plus en plus au gouvernement. Mais cela est révélateur de quelque chose de plus vaste, beaucoup plus vaste…

AMY GOODMAN : Ils ont installé des bureaux à Sheikh Jarrah.

MOHAMMED EL-KURD : Oui, ils y ont installé des bureaux. Ils se servent en quelque sorte de nos maisons comme bases d’accueil pour asseoir leur électorat, leur popularité, parce que la population israélienne est vraiment avide de ce genre de désespoir, ce genre de brutalité. Et cela suscite un sentiment de sécurité parmi les citoyens israéliens quand ils voient leurs politiciens littéralement dans la cour des Palestiniens en train de dire : « Nous allons prendre ces maisons. Nous allons les judaïser. Nous allons les coloniser. »

AMY GOODMAN : Et vous ? votre maison aujourd’hui ?

MOHAMMED EL-KURD : Aujourd’hui, en ce qui concerne ma maison, comme dans le cas de huit autres, nous avons réussi, grâce à une campagne de solidarité mondiale massive, à repousser les ordres d’expulsion. Mais nous sommes toujours dans l’expectative. Nous ne savons pas ce qui va se passer dans les prochaines années.

AMY GOODMAN : Comment tout cela s’inscrit-il dans votre titre, Perfect Victims ?

MOHAMMED EL-KURD : Eh bien, voilà, pour faire une campagne mondiale et exiger la solidarité pour notre quartier, vous savez, on nous a dit et on nous a appris à jouer ce rôle de victime parfaite : à nous conformer au scénario de la victime parfaite.

Pour vous en dire plus, voyez, j’ai grandi : quand j’étais enfant, à 10 ou 11 ans, nous recevions des journalistes, des diplomates, toutes sortes de personnes qui venaient dans notre quartier comme s’il s’agissait d’une sorte de zoo. Je me souviens de leur avoir sans cesse expliqué ce qui se passait. Je leur montrais des photos de la brutalité des colons à notre égard. D’autres diplomates ou journalistes inquiets me prenaient à l’écart et me disaient : « Tu ne dois pas utiliser ces mots, c’est ça que tu devrais dire. » Et c’en est arrivé à un point tel que, même enfant, je reprenais ma grand-mère lorsqu’elle qualifiait de « juifs » les colons juifs américains de notre maison. Je lui disais : « Non, non. Ne dis pas ça ».

Mais cette façon d’occulter, de faire des omissions nous a été enfoncée dans le crâne. Et puis on grandit, et ce cadre global de se mettre soi-même en scène, de se surveiller de manière à ne pas offenser le regard occidental, on l’a intériorisé. Ensuite, on commence à mettre en scène et à cataloguer tous les gens qui nous entourent. On regarde les gens qui ont subi les attaques de bipeurs au Sud-Liban, les gens dont les maisons ont été démolies dans la bande de Gaza, et on se dit : « Y a-t-il un moyen de rendre cette victime, cette jeune victime, inoffensive, et même convaincante, pour un public occidental raciste ? » À un moment donné, il vous faut vous libérer de ces entraves et dire : « En fait, là je parle de la victime. Il s’agit de l’opprimé, pas de l’oppresseur, pas de l’agresseur. » Et il faut changer de perspective et passer au crible les auteurs, les oppresseurs, les colonialistes, le point focal et la cause première de toute la violence en Palestine, qui est en fin de compte le sionisme.

JUAN GONZÁLEZ : Mohammed, je voulais vous demander en quoi les récents commentaires de Donald Trump sur Gaza sont liés à ce qui est au cœur de votre livre. Il a décrit Gaza comme, je cite, « un grand site de promotion immobilière » et a déclaré en gros qu’il ne pensait pas que les Palestiniens devraient pouvoir revenir une fois qu’ils ont été expulsés.

MOHAMMED EL-KURD : Disons le, en fin de compte, ce soi-disant conflit a toujours été une question de terres, et toute dissimulation de ce fait est tout simplement malhonnête. L’avidité sioniste a toujours concerné la terre palestinienne. Les Américains ont manifesté leur intérêt pour la Palestine afin de maintenir un certain statu quo, un statu quo militaire, au Moyen-Orient, mais aussi afin d’exploiter les ressources naturelles. Je veux dire que Gaza est riche en gaz naturel.

Mais ce que je pense, c’est que Donald Trump est en train de laisser tomber le script du département d’État, le script officiel américain, et dit les choses telles qu’elles sont, sans filtre. Et cela aide les gens à comprendre le projet américain à long terme, car aussi dégoûtants et odieux qu’aient été les commentaires de Trump sur la construction de bien immobiliers dans la bande de Gaza, cela n’aurait jamais été possible si le Parti démocrate et le président Biden n’avaient pas rasé Gaza et permis le nivellement de Gaza en premier lieu.

AMY GOODMAN : Pouvez-vous nous parler de Shireen Abu Akleh, comme vous le faites dans Perfect Victims, la célèbre journaliste d’Al Jazeera qui a été abattue par un tireur d’élite israélien, alors même qu’elle portait un casque et un gilet pare-balles – elle se trouvait devant le camp de réfugiés de Jénine – et que pensez-vous de la façon dont elle a été présentée ?

MOHAMMED EL-KURD : Je voudrais citer l’universitaire palestinienne Orouba Othman. Elle utilise l’expression « Shireen Abu Akleh a été tuée deux fois » – une première fois par les Israéliens, et une seconde fois lorsque nous avons tous commencé à parler d’elle comme d’une « Américaine ». Et on a fait ça pour une bonne cause. Nous étions animés des meilleurs intérêts, des meilleures intentions. Nous pensions qu’être américains permettrait d’être disculpés, que ce serait plus convaincant que d’être Palestiniens, pas vrai ? C’est tous les jours que des journalistes palestiniens sont tués, mais ce n’est pas tous les jours qu’une journaliste américaine est tuée.

Mais lorsque nous qualifions Shireen Abu Akleh d’américaine, nous n’augmentons pas ses chances d’obtenir justice, et, en fait, nous accentuons son exclusion du reste de son peuple. Nous la marginalisons par rapport au peuple même dont elle faisait partie intégrante. Shireen Abu Akleh n’a jamais été une simple témoin. Elle n’a jamais été silencieuse. Elle a toujours été du côté de la justice. En 2002, lors du massacre de Jénine, elle creusait à mains nues dans les décombres, aidant les mères à chercher leurs enfants. Ce n’est pas – vous savez, et ce genre de paradigme qui sépare les journalistes du reste de leur peuple est vraiment un paradigme dépassé, je pense, et il fait beaucoup – il fait beaucoup plus de mal que de bien. Il n’humanise pas les gens. En fait, il leur confère une dimension hors du commun. Il les transcende en leur attribuant une sorte de statut d’infaillibilité auquel personne d’autre, pas plus que leurs pairs ne peuvent accéder.

JUAN GONZÁLEZ : Et je voulais vous demander – alors que l’attention se concentre sur les guerres israéliennes à Gaza et au Liban, parlez-nous de la situation actuelle des Palestiniens en Cisjordanie. Avez-vous déjà vu un tel niveau de crise par le passé ?

MOHAMMED EL-KURD : Non. Je veux dire que ce qui se passe en Cisjordanie occupée est terrible. Et c’est comme vous l’avez dit. Cela n’a jamais – excusez-moi. Il n’y a jamais eu un tel niveau de brutalité. L’UNRWA rapporte que quelque 40 000 Palestiniens ont été déplacés. Le camp de réfugiés de Jénine et d’autres endroits en Cisjordanie sont bombardés chaque jour que Dieu fait. Il y a de plus en plus de martyrs. Et nous avons entendu, vous savez, il y a plusieurs mois, que les Israéliens ont donné 200 000 fusils aux colons. Et ce sont ces fusils qu’on voit quand on se déplace en Cisjordanie.

AMY GOODMAN : Nous allons devoir en rester là, mais nous ferons la deuxième partie juste après et la publierons sur democracynow.org. Je voudrais vous interroger sur votre dévouement au Dr Refaat Alareer. Son corps vient d’être retrouvé. Nous recevions Mohammed El-Kurd, son tout dernier livre, Perfect Victims, sort aujourd’hui. Ici Amy Goodman, et je suis avec Juan González.

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Amy Goodman est l’animatrice et la productrice exécutive de Democracy Now !, un programme d’information national, quotidien, indépendant et primé, diffusé sur plus de 1 100 chaînes de télévision et stations de radio publiques dans le monde entier. Le Time Magazine a nommé Democracy Now ! son « Meilleur choix de podcast », au même titre que Meet the Press de NBC.

Juan González co-anime Democracy Now ! avec Amy Goodman. Juan González est journaliste professionnel depuis plus de 30 ans, il est aussi chroniqueur au New York Daily News depuis 1987. Il a reçu deux fois le prix George Polk.

Source : Truthout, Amy Goodman, Juan González, DemocracyNow !, 11-02-2025

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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